2 novembre 2012

A tous nos morts.

Vous nous avez quittez, sans l’avoir voulu, afin dans la plupart des cas. Vous êtes loin de nous dans un endroit que nous pouvons qu’imaginaire. Il parait, et cela nous réconforte énormément, que les morts ne sont pas morts.

Vous êtes  la surement au moment ou j’écris ses lignes, et encore à coté de toi qui les lis.

Tous, nous nous souvenons comme d’hier, de l’instant, le premier ou nous avons ressenti votre absence, de nos larmes, de nos peurs, de nos douleurs.

En ce jour, jour spécial que nous devons vous dédié, c’est à vous que nous demandons de nous consoler. Si vous êtes, comme on dit vivant, alors parlez nous, faites dans le vent, dans la pluie, comme vous voulez, mais s’il vous plait, faites nous signe.

Vous tous que la guerre que vous n’avez ni provoquez, ni voulu, est venue arracher à l’affection de vos proches, rappeler vous au bon souvenir de ceux qui prêchent la haine et qu’ils entendent vos arguments dans le vent, dans l’eau, dans le tonnerre.

A vous aussi que la misère et le désespoir  ont emporté à petit feu, car pas d’argent pour les médicaments, pas de médicaments dans les centres de santés, pas de centres de santés, que des pleures, que des souffrances et la mort. Dans les animaux qui rampent ou qui volent, grand ou petit, c’est comme vous voulez, mais toucher l’âme de nos dirigeants, qu’ils savent vos morts, qu’ils connaissent nos peines, le chemin vers vous est de plus en plus court.

Agissez, vous nos morts, nos cher disparus, vos esprits sont forts car nos douleurs sont brûlantes.

A toi Franck, le petit frère que j’aurais tant aimé voir grandir, le ciel est agréable je l’espère, que plus aucun enfant ne parte comme toi, trop jeune, faute médicament pour soigner sa maladie. Que tous les gamins d’Afrique puissent grandir, devenir des hommes, avoir leur première gueule de bois, leur première copine, leur premier chagrin. J’espère que Dieu te permettra, comme à tout ceux partis comme toi, trop tôt, de grandir et de devenir des hommes dans son paradis.

A vous nanan Oka, nanan Aboh, nanan Konnin, que tous les jeunes d’Afrique puisse avoir une vie remplir comme la votre, et au crépuscule de leur vie, accueillir la mort avec sourire et lui dire comme vous << la mort peut venir>>

A toi, Philippe, le Hokake, l’ombre de feu, que la  » volonté du feu ne se perde pas ». Certains martyrs s’explosent et tuent, avec l’espérance que dix vierges les accueillerons au ciel. Ils regretteront désormais leur sacrifice, avec toi, les vierges sont en voie de disparition, même au paradis.

A toi, Laetitia, maintenant tu es avec des semblables, les anges. Déjà sur terre, tu en avais la beauté et la grâce.

A vous, mes frères, Aimé, Elvis, Ibrahim, nous continuerons à nous serrer les coudes.

A vous nos morts, toujours vivants………

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